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Mon Parcours sportif

Dernière mise à jour : 10 avr.


Salut à toi Jiu Jiteiro!


Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait du sport, ou tout au moins une activité physique régulière.


J'ai commencé le judo un peu avant 6 ans.




Tout a commencé par hasard... Ma mère qui venait me chercher à l'école, discute avec une autre mère de famille qui emmenait son fils à son premier cours de judo de septembre 1987.

"Julien, tu vas aller avec lui."


Je n'ai pas eu le choix, mais avec la fougue de l'enfance et la joie de me dépenser avec d'autres enfants, j'ai tout de suite accroché.


J'ai fait du judo pendant 10 ans.


Une autre époque, où au fur et à mesure, pris dans l'engouement des compétitions, il fallait vraiment donner le meilleur de soi-même pour obtenir le grade supérieur.


Je me rappelle avoir été champion départemental et 3ème régional (je devais avoir 13 ou 14 ans).


Mon professeur, très exigeant, m'a certainement poussé à donner le meilleur de moi-même lors des entrainements et compétitions, en m'engageant physiquement et mentalement.


Devant mes bons résultats, mes parents me laissent entendre qu'ils me laisseront aller en "sport études judo" au lycée, mais ...


Un conflit personnel avec mon professeur, n'ayant pas la récompense de la ceinture supérieure, je décide d'arrêter... J'ai 15 ans, un "ado rebelle"...


J'enfilerai mon kimono pendant l'année du BAC pour l'option "sport Judo".


Je retrouve les gars que je battais en compétition 3 ans plus tôt. Ils sont tous ceinture noire et me défoncent allègrement le jour de l'examen.


Fin du judo pour moi.



La passion du ballon rond.




Lorsque j'avais 7 ans, les dirigeants du club de foot de mon village (Rongères, 500 habitants) font le tour des fermes pour demander aux parents de mettre les enfants au club.


Je fais déjà du judo 2 fois par semaine, mais les entrainements du mercredi après-midi n'interfèrent pas avec le reste, alors c'est parti pour le ballon rond!


Je n'ai jamais été un génie du football, mais on ne peut pas dire que j'étais mauvais.


J'ai toujours été vaillant, ce qui m'a valu, vers 14 ans, d'aller en présélection pour l'équipe départementale, mais trop loin du niveau, je me contenterai de jouer pour les clubs locaux, avec les copains, jusqu'à ce que je m'engage à l'armée.


Parce que ce qui comptait vraiment, c'était de jouer et de donner le meilleur de moi-même.


Note de Julius: Les sports que l'on peut pratiquer, à l'époque autour de mon village, sont limités au judo, foot et tennis.



Je voulais être un super héros




1991. J'ai 10 ans, mon père est à l'étranger pour plusieurs mois, alors je me vois comme le protecteur de ma mère et de mon jeune frère.


Qu'on se le dise, j'ai beaucoup regardé la télévision étant enfant. Et la fin des années 80 et début 90 a été prolixe avec les dessins animés tels que Dragon Ball, les Chevaliers du Zodiaque, ou les films comme Bloodsport, Predator, la saga "Rambo", les rediffusions des meilleurs films de Bruce Lee...


Bercé par les films qu'on pourrait qualifier de "trop violents" pour des enfants de moins de 12 ans, je m'invente un rôle de super héros.


J'avais bien remarqué que les héros de mes films et dessins animés préférés, étaient musclés et savaient se battre. Alors, à 10 ans, je me lance dans l'exercice physique improvisé dans la ferme et... dans le salon ;)


Roulades, sauts, course, escalade de botte de paille, je n'arrête pas.


Je veux devenir meilleur physiquement, alors je me donne à fond au judo.


Je veux faire le grand écart entre deux chaises, comme JCVD, jusqu'à y arriver et ainsi devenir la "star" du collège!!!


Je gagne en confiance.


Une confiance nécessaire quand on se construit, car assez frêle et plus petit que la moyenne, les années collège auraient pu mal tourner, le judo m'ayant sauvé quelques fois.


La note de Julius: Laissez vos garçons regarder des films avec des mecs baraqués qui se mettent des baffes ;)



Un gamin en treillis




Le 2 mai 2000, j'intègre l'Armée de terre.


Marre de l'école, problèmes personnels et sentiment d'étouffer dans ma campagne, je préfère partir à l'aventure.


Avec l'armée, ce qui est bien, c'est que le sport / activité physique fait partie de ton métier:


Marche, course à pied, pompes, tractions, abdos, grimper de corde... sont au programme quasiment tous les jours.


Je m'étais préparé avant mon incorporation.


J'allais courir 4 à 5 fois par semaine (en plus du foot) et je faisais quelques mouvements de musculation, qui se limitaient aux curls biceps, tractions et crunches.


Cette préparation a fait que j'étais dans le haut du panier dès le début.


Puis, ces entrainements militaires pendant 1 an ont vite porté leurs fruits:


  • 3400m au test de Cooper

  • 40 minutes à la "marche commando" (8km en treillis rangers, casque, arme et sac de 8kg)


Je n'ai que 19 ans. La magie de la jeunesse!


Je suis ensuite affecté dans un régiment en Allemagne.


Des départs en mission à l'étranger, des camps d'entrainement, des gardes, des permanences...


Tout cela ne m'empêche pas de m'entrainer car j'ai ce goût de l'effort.


En plus de ce que je fais, je m'inscris dans un club de Kickboxing.


J'en prends plein la gueule pour pas un rond, mais je progresse rapidement.


Une journée sans transpiration, sans muscle qui brûle, sans être essoufflé, est une journée sans soleil.



Passion Muscu!




Je commence vraiment la musculation en 2002. Je m'abonne dans une salle en Allemagne, où se déroule ma vie, pendant 1 an, puis je crée ma propre salle individuelle dans ma cave.


Une cave de 3 mètres de long pour 2 mètres de large, fermée de grilles, avec pour éclairage un néon et une petite lucarne.


Pendant 3 ans, je vais passer chaque soirée, 1 à 2 heures dans cette cave, mon seul divertissement étant la musique qui émane de mon poste CD et les images que je projette de moi dans l'avenir.


Un avenir dans lequel je me vois taillé comme Rambo!


3 années magnifiques, vivant pleinement mon rêve.


J'aime mon travail et j'ai envie d'être performant, au moins physiquement.


Je suis obnubilé par le fait de devenir meilleur.


Alors, les week ends, je vais encore courir.


Au lieu de regarder la finale de la Champions League, je vais me coucher pour ensuite me lever à 3 heures du matin pour aller faire une marche de nuit avec 30kg sur le dos et des exercices au poids du corps.


Lorsque nous partons en mission, nous trouvons toujours un moyen de nous entrainer avec des camarades, pendant les temps de "pause", nous fabriquons des haltères avec des barres de fer et des seaux de béton, une poutre qui sert de barre de traction.


Je me rappelle d'un déploiement au Tchad, lors duquel nous sommes restés enfermés quasiment 3 mois dans le camp.


Le camp était très bien équipé: Salle de musculation en plein air et piscine.


Une journée type:

  • 6:00 du matin > course à pied 60 à 90 minutes

  • 14:00 > piscine

  • 19:00 > musculation


J'ai fait ça quasiment quotidiennement pendant 3 mois.


Au final, cela m'a permis de savoir nager 2000m consécutifs en crawl, courir le 10km en 34 minutes et pouvoir enchainer 25 tractions strictes.


Et quand je rentre dans mon affectation... je retourne dans ma cave: Une obsession!


Une obsession qui me pousse à remettre en question ce que je fais.


Le métier de militaire, en compagnie d'infanterie (au moins à mon époque), n'était pas toujours palpitant. Enfermés au quartier, nous étions souvent limités dans nos actions par des manques de moyens financiers...


Alors que j'aurais voulu aller m'entrainer, il fallait rester là, à attendre...


Je te la fais courte, après plusieurs mois dans ces conditions, multiplié par d'autres facteurs indépendants de ma volonté, je décide de démissionner alors qu'une belle carrière s'ouvre à moi...


Mais le meilleur reste à venir!



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