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Entretien avec Thomas Oyarzun

Dernière mise à jour : 10 août 2020


Interview réalisée en novembre 2017


Salut les Jiu Jiteiros!

Je me suis rendu à Genève, en Suisse, pour déposer quelques lingots à la banque… Alors que je marche dans la rue, je suis intrigué par un petit panneau annonçant “Studio So Ham“, je pousse la grille, parcours quelques mètres et sur ma droite, apparaissent des tatamis. Un sourire se dessine sur mon visage. C’est alors que j’aperçois un Yogi Black belt en Shoyoroll, assis en tailleur, les yeux clos et pratiquant des exercices de respiration, c’est Thomas Oyarzun! Médaillé d’argent IBJJF Worlds No Gi 2016 et multiple titré/médaillé sur le circuit international, j’ai face à moi un grand compétiteur. Sans attendre, je m’infiltre dans les lieux, ambiance cosy, et attends patiemment la fin de son rituel pour lui soutirer cette interview.



Purple Belt Kitchen (PBK): Salut Thomas! Merci de m’accueillir dans cet endroit très sympa et merci de bien vouloir répondre à mes questions.

Thomas Oyarzun (TO): Salut Julius! Tu es le bienvenu.

PBK: Commençons, quel âge as-tu? D’où viens-tu?

TO: J’ai 32 ans, j’ai grandi dans la région genevoise, mais je suis d’origine chilienne et écossaise.

PBK: Je sais que tu participes à de nombreuses compétitions au niveau international. Pourrais-tu me parler de tes habitudes alimentaires lors de ta préparation?

TO: Je combats en catégorie Medio (-82.3), j’organise ma façon de m’alimenter en fonction du poids que j’ai à perdre et du rythme de mes entraînements. J’aime bien l’alimentation vegan, mais je ne suis pas végétarien. Je mange beaucoup de poisson, mais très peu de viande rouge pour des raisons digestives. Je considère qu’il faut manger une source de protéine animale au moins une fois par semaine pour avoir un bon équilibre. Avant je prenais des boissons protéinées, ce que je déconseille maintenant. Je m’oriente vers une alimentation naturelle et de qualité car j’ai pu noter l’impact de l’alimentation sur mon bien-être. Quand elle est fraîche et bourrée d’énergie, cette énergie rejaillit en moi et me fait me sentir bien. Cela ne m’empêche pas de faire un “cheat meal” par semaine, je le maintiens car j’ai un bon ressenti et ça participe à mon équilibre.

PBK: L’équilibre, c’est un mot qui te va bien! Parle-moi un peu plus de tes habitudes pré et post entrainement.

TO: Je ne veux pas me sentir lourd sur le tatami, alors en général avant l’entrainement, je mange un fruit comme une banane. J’adore les fruits! De plus, un fruit me procurera des vitamines et antioxydants essentiels. Pendant la session, je ne bois presque rien, peut-être dû à ma formation lors de laquelle je n’avais pas le droit de boire pendant l’entrainement. En post-training, je n’ai pas très faim, je me concentre plus sur la réhydratation qui me parait essentielle. Plus tard, je prends un repas plus consistant contenant des sources de protéines végétales, des légumineuses, du quinoa, de l’avocat, de la salade. En ce qui concerne ma consommation de glucides de type “féculent” comme les flocons d’avoine, le riz… Je préfère les consommer quelques heures avant les entraînements. J’évite d’en prendre le soir.

PBK: Tu prends des compléments alimentaires?

TO: Je prends du jus de noni (morinda citrifolia), riche en oxyde nitrique, ça aide pour le focus, la circulation sanguine et la récupération. Je prends quelques gouttes en journée, mais pas le soir, pour pouvoir dormir correctement.

PBK: Est-ce que tu cuisines? si oui, qu’aimes-tu préparer?

TO: Je cuisine quand j’ai le temps. j’aime regarder des recettes sur le net et les adapter en fonction de ce que j’ai dans mon frigo. J’aime bien cuisiner les patates douces en soupe, le quinoa, le riz et le couscous, le tout avec des légumes. Mais surtout, j’aime cuisiner quand j’invite des amis chez moi. Quand je n’ai pas le temps, j’achète des plats préparés, le moins industriel possible, je lis les étiquettes, je fais attention à la qualité.

PBK: Quel est ton plat préféré?

TO: Je n’en ai pas particulièrement. En revanche ce que j’adore, c’est l’avocat! c’est la première chose que je mange en me levant. Il y a le dicton «une pomme par jour éloigne le médecin», pour moi c’est l’avocat à la place de la pomme!

PBK: Et que prends-tu au petit déjeuner?

TO: Un avocat! Pour le reste, ça peut varier entre des flocons d’avoine, un muesli, une banane et un oeuf dur, ça dépend de ce que j’ai à disposition.

PBK: Pour les lectrices et lecteurs du blog qui viendraient à Genève, quel endroit recommanderais-tu pour aller manger un bout?

TO: Quand j’ai envie d’un bon kebab, shawarma ou falafels, je vais aux Parfums de Beyrouth ou chez Al Amir, rue de Berne.

PBK: Merci Thomas pour cet entretien super intéressant!

TO: Merci pour l’intérêt, tu passes quand tu veux!




Thomas Oyarzun en plein action!



La note de Julius: Depuis cet entretien, j'ai sollicité Thomas pour faire la couverture de mon premier livre "Oats on the Mat". Il est vraiment ouvert, sympa et c'est surtout une bête sur le tatami!

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